La désinformation bat son plein. L’actualité regorge de fake news. Face à cette situation, les fact checking deviennent indispensables. Et qui sont les mieux placés pour réaliser ces vérifications afin de restaurer la vérité ? La réponse : les journalistes. Mais pour être un journaliste professionnel (et au passage recevoir sa carte de presse), il faut suivre une formation. Cet article vous en dit un peu plus sur les études en journalisme.
Journalisme : une profession qui n’a pas perdu son intérêt
Le Web et surtout les réseaux sociaux ont permis l’émergence d’un nouveau profil : des experts dans un domaine qui communiquent tellement bien sur leurs passions tant et si bien que le public a tendance à les confondre avec des journalistes. Mais, ils ne le sont pas ni ne les remplacent. Les journalistes continuent d’être utiles à la société. Les raisons sont nombreuses.
La société a besoin d’informations de qualité (neutres, objectives, précises). On l’a vu en introduction, la prolifération des fake news accentue ce besoin. Les journalistes sont formés pour aller à la recherche d’informations fiables : c’est une démarche qui exige beaucoup de rigueur de leur part. Ils apprennent également à communiquer au public les conclusions de leurs recherches. Lorsqu’ils informent le public, ils doivent faire preuve d’honnêteté. Derrière cette collecte d’information et de communication, il y a des techniques à déployer que les journalistes acquièrent durant leurs formations. Il n’existe qu’une poignée d’université et d’écoles à être habilitées à donner des formations en journalisme. L’accès à ces formations est difficile. En clair, tout le monde ne peut s’improviser journaliste.
Les compétences journalistiques continuent d’être très utiles pour la société. Parmi elles, on peut citer celles-ci :
• la collecte d’informations,
• la vérification des faits,
• la capacité d’analyse et de synthèse,
• les techniques d’écriture et de communication.
De nombreux métiers font appel à ces compétences : les journalistes peuvent les transmettre à ceux qui exercent. L’absence ou la disparition du journalisme handicaperaient certainement ces métiers.
Certes, les médias traditionnels sont en difficulté au 21e siècle. Fort heureusement, on assiste à l’émergence et au développement de nouveaux modèles :
• journalisme en ligne,
• journalisme de données,
• newsletters,
• podcasts,
Les personnes qui ont suivi des études en journalisme n’ont aucun problème pour saisir ces nouvelles opportunités. Dans ces domaines la rigueur journalistique est fondamentale.
Le journalisme n’est pas qu’une profession. Il mène également une mission d’intérêt général au service de la démocratie et, plus largement, de la société ainsi que de l’Humanité. Les professionnels qui l’exercent de manière irréprochable et consciencieusement contribuent à l’information des citoyens et à l’enrichissement du débat public.
Les différents métiers autour du journalisme
Voici une liste, loin d’être complète, des différentes fonctions qu’un journaliste professionnel peut occuper. Cette liste regroupe également les différents types de journalisme.
Les métiers
• Journaliste reporter : il collecte les informations sur le terrain, réalise des interviews, assiste à des événements et rédige des articles ou réalise un reportage vidéo/photo. Dans cette catégorie, on distingue le reporter (presse écrite, télévision, radio), le reporter-photographe (spécialiste du photojournalisme), le journaliste reporter d’images et le reporter de guerre.
• Journaliste d’investigation : il mène des enquêtes approfondies sur des sujets spécifiques, souvent sur une longue période.
• Journaliste spécialisé : il se concentre sur un domaine particulier comme la politique, l’économie, le sport, la culture, etc.
• Correspondant à l’étranger, également appelé correspondant de presse : il couvre l’actualité d’un autre pays.
• Présentateur (radio ou TV) : il présente les informations à l’antenne.
• Journaliste multimédia/web : il produit du contenu pour les plateformes numériques (sites web, réseaux sociaux…).
• Journaliste de données : il collecte, analyse et visualise des données relatives à des sujets d’actualité.
• Fact-checker : il vérifie les faits dans les articles pour s’assurer de leur exactitude.
Les fonctions ou la hiérarchie
• Directeur de la publication : il est le responsable légal de ce qui est publié. Il se trouve au sommet de la hiérarchie. Il définit la ligne éditoriale et veille à son application.
• Rédacteur en chef : il supervise l’équipe éditoriale, décide des sujets à couvrir et est responsable du contenu final. Son supérieur hiérarchique est le directeur de la publication. Il attribue les sujets à traiter aux journalistes, relit et valide les articles avant publication (dans la presse écrite) ou les reportages avant diffusion. Il s’assure que le contenu est conforme à la ligne éditoriale définie par le directeur de la publication. Dans les grandes rédactions, il peut y avoir plusieurs rédacteurs en chef.
• Secrétaire de rédaction : il s’assure que les articles sont bien écrits, que les faits relatés sont corrects et cohérents et conformes à la ligne éditoriale.
L’accès aux métiers du journalisme
Parmi les écoles qui proposent des formations en journalisme, il y a Narratiiv. Le cursus dure 4 ans au cours duquel l’étudiant décroche un bachelor avant de s’orienter vers une spécialisation en 4e année certifiante. Les personnes qui suivent cette formation deviennent journalistes dans l’un des domaines suivants : sport, plurimédia, reporter d’images, radiotélévision. Elles ont également la possibilité de devenir expertes en création de podcasts ou en brand content (contenu de marque). Cette dernière discipline relève du marketing de contenu.
La préparation au bachelor (diplôme d’école) est accessible avec le bac dans les spécialités suivantes : Humanités, Littérature et Philosophie (HLP), Sciences économiques et sociales (SES), Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP). Il va de soi qu’il faut maîtriser au moins l’anglais. Quant aux certificats de 4e année de cette école, ils sont inscrits au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) au niveau 6. Ce sont des formations exigeantes, voire stressantes. Mais avec la passion on peut venir à bout de n’importe quelle difficulté !
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